Note that the implication of the legend of a Twin of Jesus (reduced to the disciple 'Thomas) may explain why Jesus was placed wrongly under Pilate: his presumed twin was active really under Pilate (he was the Samaritan false prophet killed by Pilate).
On pourrait s’étonner que le frère jumeau ait accepté de Jouer ce rôle de Jésus ressuscité, eu égard à son incrédulité quant à cette même résurrection. En fait, cet épisode a été fabriqué de toutes pièces, justement pour écarter ultérieurement tout caractère de vraisemblance quant à l’existence dudit jumeau... Nous n’en voulons pour preuve que ce qui suit.
De Troas, Ignace, évêque d’Antioche, vers 110 ou 115 de notre ère, rédige une Epître aux Smyrniotes, alors qu’il est en route avec ses geôliers pour Rome où il sera exécuté. Or, en cette lettre à la communauté de Smyrne, il nous apporte la preuve que l’épisode de l’incrédulité de Thomas n’a pas encore été imaginé à cette époque :
(Cf. Ignace d’Antioche : Epître aux Smyrniotes, III).
Car ce même épisode de l’incrédulité de Thomas, nous ne le retrouvons que dans l’Evangile de Jean (XX, 24). Or cet Evangile est inconnu avant 190. Et nous ne le possédons matériellement qu’en des manuscrits du IVe siècle, au mieux. Auparavant, le sceptique était Simon-Pierre ! Et Mathieu, Marc, Luc ignorent l’incrédulité de Thomas, et pour cause !
De Troas, Ignace, évêque d’Antioche, vers 110 ou 115 de notre ère, rédige une Epître aux Smyrniotes, alors qu’il est en route avec ses geôliers pour Rome où il sera exécuté. Or, en cette lettre à la communauté de Smyrne, il nous apporte la preuve que l’épisode de l’incrédulité de Thomas n’a pas encore été imaginé à cette époque :
« Pour moi, je sais et je crois que, même après sa résurrection, Jésus-Christ avait un corps. Quand il s’approcha de Pierre et de ses compagnons, que leur dit-il ? « Touchez-moi, palpez-moi, et voyez que je ne suis pas un esprit sans corps. » Aussitôt, ils le touchèrent, et au contact intime de sa chair et de son esprit, ils crurent. »
(Cf. Ignace d’Antioche : Epître aux Smyrniotes, III).
Car ce même épisode de l’incrédulité de Thomas, nous ne le retrouvons que dans l’Evangile de Jean (XX, 24). Or cet Evangile est inconnu avant 190. Et nous ne le possédons matériellement qu’en des manuscrits du IVe siècle, au mieux. Auparavant, le sceptique était Simon-Pierre ! Et Mathieu, Marc, Luc ignorent l’incrédulité de Thomas, et pour cause !
Ambelain, Robert. Les lourds secrets du Golgotha (French Edition) (p.115). (Robert Laffont) réédition numérique FeniXX. Edizione del Kindle.
And yet:
l’Evangile de Barthélemy :
(Cf. Evangile de Barthélemy, 2e fragment — Imprimatur : Paris 1904, trad. du Dr Revillout, Firmin-Didot, éditeur).
« Il (Jésus) parla avec eux en langue hébraïque, disant : « Salut à toi, Pierre, mon surveillant, salut à toi, mon jumeau, second christ !... »
(Cf. Evangile de Barthélemy, 2e fragment — Imprimatur : Paris 1904, trad. du Dr Revillout, Firmin-Didot, éditeur).
Ambelain, Robert. Les lourds secrets du Golgotha (French Edition) (p.112). (Robert Laffont) réédition numérique FeniXX. Edizione del Kindle.