La réserve christologique de Marc 1 à 13 n'a pas son équivalent en Marc 14 à 16. Retouchée ou pas, la réponse de Jésus au grand prêtre (14/62) est dans le Marc canonique une acceptation des titres de Christ et de «Fils du Béni» (39), même si cette acceptation est un peu nuancée par la référence au «Fils de l'Homme» qui suit immédiatement. La confession du centurion (15/39), si bien mise en valeur et si chargée de signification; le beau geste de la femme qui oint la tête de Jésus (14/3 ss.); l'approbation au moins partielle par le Maître du titre de «roi des Juifs» que lui lançait Pilate (15/2): autant de passages où le caractère surnaturel et messianique de la personne de Jésus est fortement souligné dans les chapitres 14 à 15 et où l'on ne perçoit aucune réticence au sujet de l'utilisation des titres christologiques les plus élevés. L'écrivain qui glorifie si volontiers la personne de Jésus est-il le même que celui qui a mutilé la tradition rapportant la confession messianique de Pierre (8/27 ss.) pour substituer à sa conclusion naturelle un cinglant appel à l'heroisme missionnaire (40) et réservé à Dieu seul le droit de parler du Nazaréen comme de Son Fils (41)?
Nous avons quelque peine à l'admettre.
Nous avons quelque peine à l'admettre.
(p.185, my bold)
So, in Mark 1-13 Jesus rejects the title of Messiah (Christ).
Whereas Mark 14-16 is in its DNA entirely designed to prove that Jesus is the Christ beyond any possible doubt.
It seems how if, passing from Mark 1-13 to Mark 24-16, in whiletime something was happened, as to increasing escalation of opposition between rival theologies.
As to the impulse behind Mark 1-13, it is a banal collection of logia of the Lord. In whiletime, someone had had all the time, to speak those logia under spiritual possession.